Michel Dussuyer et ses hommes avaient réussi à relancer la Guinée après deux défaites consécutives contre la République Démocratique du Congo et la Tanzanie.
Contraint de gagner, le Syli National avait dominé l’Éthiopie lors des matchs aller et retour, avant de mettre fin à la série d’invincibilité des Léopards du Congo avec une victoire 1-0.
Lors de cette dernière journée décisive contre la Tanzanie à Dar es Salaam, la Guinée n’avait besoin que d’un point, à défaut d’une victoire, pour se qualifier. Cependant, du changement d’horaire du coup d’envoi au choix des arbitres, tout semblait être planifié pour freiner le Syli National. Malheureusement, la Guinée s’est inclinée 1-0 face à la Tanzanie, échouant ainsi à se qualifier pour la CAN 2025 au Maroc.
Un véritable coup dur pour la Guinée pourtant reconnu comme une terre de football, malgré le problème d’infrastructures sportives. L’absence du Syli à la plus grande fête du football africain est une immense déception.
À la suite de cette élimination, une prise de conscience collective s’impose. Il est urgent d’identifier les maux et de traiter les problèmes structurels qui gangrènent notre football. Chaque acteur doit jouer son rôle, car le mal est profond.
La première priorité est l’homologation de nos stades dans un bref délai. Les autorités doivent tout mettre en œuvre pour achever les travaux de rénovation des deux principaux stades.
Par ailleurs, il est impératif d’investir dans le développement du football local, notamment en formant les jeunes joueurs et en renforçant les compétences des techniciens.
Dieu n’anime pas l’injustice, d’autres pays ont travaillé pour atteindre le sommet. Le succès ne s’obtient pas par hasard, mettons-nous au travail.
Il est temps d’agir et de sortir des querelles inutiles. Aujourd’hui, c’est la Guinée qui est à terre. Ensemble , nous pouvons redresser la barre.
Djibril Firawa Touré – Journaliste Sportif .