Lors de la conférence de presse de Paulo Duarte tenue à Conakry, M. Ibrahima Blasco Barry a interpellé les autorités sur l’augmentation de la taille de la délégation du Syli National.
Cette sortie intervient alors que le peuple guinéen peine encore à digérer la non-qualification de l’équipe à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations.
En conférence de presse, le Secrétaire général de la Fédération guinéenne de football a déclaré :
« Nous avons pris la responsabilité d’aller au-delà de ce que prévoit l’arrêté conjoint en ce qui concerne la taille de la délégation. »
Une déclaration audacieuse qui irrite certains observateurs du sport guinéen. Pour eux, il n’appartient pas à un membre de fédération d’engager la République dans des dépenses supplémentaires, surtout en pleine crise économique.
Après la signature de son contrat avec la Guinée, Paulo Duarte a précisé qu’il convoquerait 25 joueurs pour chaque regroupement. Selon Ibrahima Blasco Barry, la délégation comptera désormais 46 personnes, contrairement à l’arrêté conjoint signé par le gouvernement, qui fixe la prise en charge à 40 personnes.
Ainsi, les 25 joueurs sélectionnés seraient accompagnés de 21 membres du staff. Mais un tel effectif soulève des interrogations : pour quels résultats ? Et qui prendra en charge les primes des six (6) personnes supplémentaires ?
Ces questions reviennent avec insistance chez plusieurs observateurs et jusque dans les plus hautes sphères de l’État.
En dépit de toutes les conditions mises en place pour le Syli National, affrètement de vols spéciaux, paiement régulier des primes, les résultats peinent à suivre. La Fédération, de son côté, n’affiche aucun plan stratégique pour améliorer les performances.
De plus, puisque le Syli dispute ses matchs à l’extérieur, la présence de deux officiers de sécurité interroge. Même certaines grandes nations du continent ne disposent pas d’un encadrement technique aussi étoffé.
Plusieurs fédérations parviennent à obtenir de bons résultats sans primes conséquentes, ni moyens logistiques comparables à ceux de la Guinée. Le véritable problème réside ailleurs, et c’est à la Fédération guinéenne de football d’en trouver la solution.














