Aucun acteur du sport n’est opposé à la modernisation des infrastructures, si les choses sont faites dans les règles. Le projet de rénovation du complexe omnisports du 28 Septembre n’a pas fait l’objet d’une étude approfondie par le Ministère des Sports, prenant en compte tous les paramètres techniques et logistiques nécessaires.
C’est ce manque de planification qui pose aujourd’hui des difficultés à l’entreprise chargée d’exécuter les travaux. L’improvisation et le bricolage n’ont jamais produit de résultats probants.
Lorsque le président Assimi Goïta a décidé de construire le Mali Arena, le ministère malien des Sports n’a pas démoli le Palais des Sports du stade du 26 Mars de Bamako, ni celui de Salematou Maïga.
Le 15 janvier 2025, le Général Assimi Goïta a lancé les travaux sur un nouveau site à Koulikoro, où le Mali Arena est en construction sur 3 hectares, avec une capacité de 10 000 places. Les anciens Palais des Sports, eux, restent pleinement opérationnels malgré les rénovations en cours dans les autres stades du Mali.
En Guinée, la Fédération Guinéenne de Handball demande simplement la construction d’un autre gymnase avant toute démolition de celui qui permet aujourd’hui aux athlètes de préparer les compétitions continentales et internationales.
En 2016, le président Paye Camara et son comité exécutif ont investi des milliards de francs guinéens pour ériger cette salle omnisports, destinée à servir l’ensemble du mouvement sportif guinéen.
Aujourd’hui, le Ministère des Sports envisage de démolir ce gymnase, sans avoir au préalable réalisé une autre infrastructure réglementaire pour accueillir les équipes nationales de handball.
Le département des Sports devrait d’abord concentrer ses efforts sur la finalisation des deux plus grands chantiers sportifs très attendus par le peuple de Guinée.
Quant à la construction d’une Arena, il serait plus judicieux de choisir un nouveau site et d’y ériger un complexe sportif multidisciplinaire digne de ce nom, équipé de salles VIP, vestiaires modernes, salle de conférence, restaurants et espaces médicaux.
En attendant la construction et surtout l’achèvement de ce nouveau complexe, il est essentiel de préserver les terrains existants, qui permettent aujourd’hui aux athlètes de se préparer pour les compétitions internationales.
Pour le football, les équipes nationales disposent de plusieurs terrains d’entraînement en Guinée. Mais pour les autres disciplines sportives, qui rapportent pourtant des trophées au pays, c’est loin d’être le cas.
 
			 
		    
 
                                 
							











