Lors d’un échange téléphonique avec notre rédaction la semaine dernière, un responsable de la Ligue Guinéenne de Football Professionnel nous expliquait la crise financière que traverse leur institution. Celle-ci s’explique par un manque de subvention venant de la Fédération Guinéenne de Football. Selon nos sources, actuellement l’instance organisatrice des compétitions nationales n’a aucune autonomie financière. Tout est géré et centralisé au niveau du Comité de Normalisation de la Fédération Guinéenne de Football. Les supposés 60 milliards de la société Guicopres pour accompagner le football est géré par le CONOR.
Même si ce n’est pas officiellement dit, la Ligue Guinéenne de Football Professionnel est dans l’incapacité de payer les primes des officiels, de son personnel et l’organisation du championnat. C’est pourquoi vous avez eu à constater depuis deux semaines, l’interruption des matchs du championnat de la Ligue 1 Guicopres. Les dates des prochaines rencontres ne sont également toujours pas connues et les clubs ne savent pas à quel saint se vouer. Après les 13 journées de la phase aller de la Ligue 2, la LGFP a annoncé une trêve à ce niveau sans pour autant communiquer sur la date de la reprise.
Dommage que les choses se passent ainsi, à un moment où les autres championnats africains se jouent avec le moindre problème. Malgré les 60 milliards de la société Guicopres, les clubs n’ont reçu que 100 millions de francs guinéens cette saison. L’on se demande où est parti ce montant. En attendant, les observateurs du championnat devraient garder leur mal en patience, car on ignore la date pour la reprise normale des activités.
Qui pour sauver nos compétitions nationales ?